Dans notre lancée de la reprise de la randonnée (voir post sur le mont Ještěd), nous avons enchaîné, avec Claire, avec un week-end de 3 jours dans le Nord de la Slovaquie. Un week-end sportif mais la joie et la fierté d'être arrivée au sommet reste intact !
Avec plus de 5h de route, nous sommes donc parties tôt de Prague pour arriver aux environs de 12h30 / 13h dans le parc national de Malá Fatra.
Arrivées au pied du mont Rozsutec, nous avions l'intention de trouver un endroit pour pique-niquer avant de commencer à marcher. C'était peine perdue car les premiers kilomètres étaient escarpés et n'offraient pas de lieu idéal pour s'installer. C'est seulement à mi-chemin que nous avons pu nous arrêter.
Nous touchions d'un peu plus près notre but mais je peinais à croire que nous pouvions monter tout en haut. La faim m'a occupé l'esprit pendant la première partie du trajet. Une fois requinquées, nous sommes reparties pour grimper les derniers kilomètres jusqu'au sommet, Claire ayant toujours une longueur d'avance sur moi.
Les derniers kilomètres ressemblaient plus à de l'escalade qu'à de la marche. Il fallait jongler entre les roches et s'aider des chaînes sur le côté pour grimper. Mais comme à chaque fois, la fierté d'être arrivée au sommet et la vue incroyable qui nous attendait au bout a effacé tous ces moments de rudes efforts physiques.
Une petite pause goûter et c'est reparti ! Il ne fallait pas traîner pour ne revenir trop tard au parking où était garée la voiture. En chemin, nous avons pu admirer un magnifique coucher de soleil et avons eu quelques frissons en entendant des cerfs bramer.
Nous nous sommes remises de nos émotions autour d'une bonne bière, une soupe et des dumplings.
Le lendemain, nouvelle journée, nouveau sommet. Velky Kriván qui culmine à 1 700m. Curieusement la descente a été plus rude que la montée pour moi. Après avoir affronté le vent glacé du sommet, nous avons emprunté un autre chemin pour redescendre, très escarpé et très glissant à tel point que je me suis retrouvée sur les fesses en glissant sur une roche. J'ai fini la randonnée avec les deux bâtons pour ne pas reproduire la même chute.
Le soir, malgré les courbatures déjà présentes dans les jambes, j'ai quand même réussi à me porter jusqu'à un restaurant bosniaque. Rien à voir avec la Slovaquie. Le chef ne parlait pas anglais. Donc on a eu du mal à se comprendre. Heureusement, il y avait un couple slovaque qui nous a fait la traduction et nous a expliqué que le chef ne faisait qu'un plat ce soir-là. Le plat composé de grillades et de légumes était excellent !
Dans le restaurant, il n'y avait que nous. En Slovaquie comme en Tchéquie, les gens dînent très tôt. A 18h, les restaurants sont blindés, comme s'il était 20h30 en France. Arrivées vers 20h30 au restaurant, c'était donc la fin de service.
Pour la nouvelle journée ensoleillée du lendemain, nous avons repris tranquillement la route en s'arrêtant à divers endroits. Strečno, où nous avons pu avoir les ruines d'un château puis une jolie petite ville nommée Trenčin.
L'arrivée vers 19h à Prague nous a fait réaliser qu'il n'y a pas qu'à Paris où la circulation est difficile le dimanche soir.
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