1 mois, 1 semaine, 3 jours ... : la fin approche à tout de vitesse. Entrecoupé d'un ultime week-end en France, mes derniers jours à Prague ont été très denses.
La fin a commencé à se faire sentir avec les procédures administratives de départ : visite médicale de fin de V.I.E, fermeture du compte en banque, bilan d'expérience, tri dans mes affaires ... C'était pas la partie la plus drôle !
J'avais fait une liste de souvenirs que je voulais ramener de la République Tchèque. Verres de bière (évidemment !), sac à dos professionnel, liqueurs locales, quelques bières, livre de recette, romans tchèques. La liste est longue !
Mais le plus gros challenge a été de fermer les 4 valises, dans un appartement à la chaleur suffocante. J'ai dû renoncer à quelques achats par manque de place, tentant de tout faire tenir, cherchant à optimiser la place et rouvrant / refermant sans cesse les bagages pour caser les dernières affaires. Par moment, j'avais l'impression de jouer à Tetris !
Mes dernières soirées ont été passées avec les V.I.E, ma colocataire russe ainsi que mes collègues. Certains m'ont offert un Polaroïd, d'autres des produits locaux comme de la Becherovka, un mug souvenir ou des produits fait maison. J'ai été bien gâtée !
L'ultime journée a été consacrée à une petite promenade afin de savourer les derniers instants dans ma ville tchèque. La chaleur n'aidant pas à dormir, je me suis donc levée aux aurores pour profiter du magnifique lever du soleil qui s'est déployé sur Prague. Teinté de rose et de gris, le ciel a progressivement viré à un bleu sans nuage. Beau panorama qui clôture de façon mémorable ce séjour de 18 mois en Tchéquie !
Là aussi, j'avais préparé ma bucket list des lieux que je voulais voir avant de partir. Mais le temps a manqué et les choses de ma liste constituent tout autant de raisons de revenir.
Un déjeuner avec Avgustina chez Pasta Fresca, un restaurant italien où j'avais mes habitudes avec collègues et amis, et c'est l'heure de partir. Ironie du sort, l'avion avait 2h de retard pour cause de fortes chaleurs. Prague, quand tu me tiens ... Je n'ai pas versé de larmes et me suis remémorée cette incroyable aventure, les lieux que j'avais visité et les gens que j'ai rencontrés.
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